Création produite en résidence à la WBK GEMAK – Vrije Academie, Den Haag, Pays-Bas (2010/2011).
The recollection box est une installation audiovisuelle sur l’amour et la mémoire. Images et sons sont présentés comme des éléments constituants d’une mémoire amoureuse que la plupart du temps on tente d’effacer, pour le meilleur et pour le pire, laissant le passé derrière nous. L’installation est une tentative pour sauver un ensemble de souvenirs qui finiront par disparaître tôt ou tard.
Ecrivain, photographe, consultant et producteur audiovisel, André Amparo (Brésil, 1972) travaille sur des projets d’installation vidéo, d’art vidéo, de longs métrages, de films documentaires, de performances live audiovisuelles, et sur la création d’ambiances audiovisuelles pour des événements et des musées au Brésil ou à l’étranger. Entre 1996 et 2011, son travail a été présenté dans 45 pays.
Chroma se penche sur les rapports qu’entretiennent le conscient et l’inconscient. Ce qui est submergé, immergé, l’inconscient, et ce qui émerge, fait surface, le conscient, sont examinés dans un dispositif de mise en image qui se configure comme une métaphore de leurs relations. Chroma fait partie d'une nouvelle série, une nouvelle période dans mon travail, qui fait appel à l'eau en interaction avec des projections vidéo pour produire des dispositifs explorant différentes inflexions du moi. L'eau, comme matériau, dans ses divers aspects — transparence, réflexion, fluidité, immersion — établie avec la projection vidéo des processus, des dynamiques, qui examinent différentes modalités de l'esprit.
Jean-François Cantin est né en 1953 à Montréal où il vit et travaille. Il a présenté Eccchymose au Musée d’art Roger-Quilliot à Clermont pour VIDEOFORMES 1999.
«Depuis plus d’une vingtaine d’années, je m’intéresse à la façon dont les médias de l’image — photographie, cinéma, vidéo — conditionnent notre perception du réel. Dans mon travail en
installation, j’ai recours à des dispositifs dérivés des procédés de l’image qui se placent comme métaphores de la perception et de ses processus psychiques. Avec cette approche, je
réalise des installations qui opèrent sur nos mécanismes de perception, des processus formels qui produisent des expériences perceptuelles. Dans ma pratique, le phénomène de la perception
est au cœur d’un questionnement ontologique : la perception comme phénomène médiateur de l’être. » Jean-François Cantin
http://www.circa-art.com/J.F._Cantin___Palais_des_congres.html
Avec la collaboration de Blanca Regina, Chris Sugrue et César García.
Au travers de ses mouvements, le corps crée des constellations d’étoiles aux variations infinies. L’image générée est le produit d’un processus interactif entre le corps et un programme
informatique spécialement créé pour ce travail. Le corps en mouvement active le système qui réagit en affichant à l’écran des formes évoquant des constellations. Il ne s’agit pas de
superpositions d’images mais bien d’une création auto générée par l'informatisation des pixels de la capture vidéo. Grâce au code aléatoire intégré dans le script, les images sont
différentes à chaque fois.
Constelaciones est une installation audiovisuelle interactive, qui combine la présence du public avec un processus numérique en temps réel, pour révéler des images, des sons, l'espace et le
mouvement.
Les limites de l'espace sont définies par la zone de capture du capteur (kinect) par la présence du public dans cet espace.
Mariana Carranza a étudié l’architecture, l’urbanisme, l’art, la danse, la vidéo et la programmation informatique à Montevideo (Uruguay), en Espagne et en Allemagne. Elle vit
et travaille en Allemagne, et participe à des projets en collaboration avec le Medialab-Prado de Madrid (Espagne). Son travail se concentre sur la création d’espace interactifs, expérimentant
des interfaces entre le corps, le mouvement, l’espace, les images et les sons, réunissant la poésie et la technologie, cheminant le long des frontières entre monde réel et virtuel.
Elle a présenté son travail lors d’expositions individuelles et collectives en Amérique et en Europe.
Voir aussi :
www.youtube.com/MarianaCarranza
www.jugandoconnumeros.com/2011/03/29/exposicion-por-medialab-prado/
Création en résidence à Videoformes avec le soutien de la DRAC d’Auvergne.
Comme à l’intérieur d’une chambre noire, une image surgit de la pénombre. Une vision.
Le travail à la frontière de la vidéo et de la photographie questionne le mode d’apparition des images et leur présence. La simplicité apparente du dispositif permet de faire l’expérience
primitive du rapport aux images.
Nelly Girardeau est cinéaste et plasticienne. Elle vit et travaille à Clermont-Ferrand. Diplômée des Beaux Arts de Clermont Ferrand, son travail a toujours questionné les
mécanismes de perception et de fabrication des images que l’on construit à partir de la réalité du monde. Déconstruire, fragmenter, assembler, pour faire apparaître quelque chose, d’une
autre nature. La pratique de l’art comme révélateur.
Elle réalise des installations ("Les Mars de l’Art contemporain" Clermont- Ferrand, "Augurales" au Centre d’art contemporain de Brétigny sur Orges...). Par la suite elle étudie le cinéma
documentaire et développe une réflexion sur l’origine des images. Elle a reçu le soutien du Groupement de Recherches et d’Essai Cinématographique pour la réalisation de son premier film
L’eau salée, présenté au Festival Traces de Vies en 2011.
© 2010 Heewon lee, Le Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains.
L’image est constituée par le mouvement des lettres, un film uniquement typographique. Le son est acoustique, lui, produit par des boîtes à musique (au nombre de 108). À chaque caractère
typographique correspond une note de musique. Ainsi vont se former à l’écran des mots et des phrases accompagnés de sons, une orchestration aléatoire.
L’ensemble de l’installation est piloté par informatique, à la fois cerveau de commande et banque de données. Sur un thème concret, presque documentaire, celui des enfants abandonnés ou
orphelins, j’aborde un fait de société important. Je m’intéresse à ceux-ci, au peu de place que nous leur accordons, et souhaite leur ouvrir une fenêtre, un espace de visibilité à travers
ce travail. Leur redonner un champ d’expression dans notre quotidien.
L’installation fait ressentir aux spectateurs un moment d’angoisse et une certaine violence (par la présence et le fonctionnement de toutes ces boîtes à musique), mais aussi une très grande
fragilité dans le dispositif et la problématique abordée.
Née en 1978 à Kyung Ki-Do en Corée du Sud, HeeWon Lee vit et travaille à Paris. Après des études de stylisme, elle quitte Séoul et s’installe en France en 2001. Elle
étudie le français à l’université et intègre l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Nancy avant de conclure son parcours par un post-diplôme au Fresnoy – Studio National des Arts
Contemporains (Tourcoing). HeeWon Lee développe une pratique artistique pluridisciplinaire en associant la vidéo, le graphisme et la création sonore.
Ses projets ont été primés à plusieurs reprises et sont régulièrement diffusés en France et à l’étranger (Brésil, Canada, Corée du Sud, Maroc, Espagne, Italie... ).
L’installation vidéo Overturned Bronze, achevée début 2011, est le résultat d’une étude sur les cloches, les sonneurs de cloche et leurs pratiques dans certaines églises du Brésil. La vidéo montre le travail des sonneurs de cloche de la ville de São João Del Rey, dans l'État du Minas Gerais. La cloche est propulsée par le corps des sonneurs, tournant de plus en plus vite autour de son axe, émettant sa note unique, un Fa, pendant plusieurs minutes. Les aspects visuels, sonores et sculpturaux du film mettent en valeur cette pratique particulière, un savoir transmis de façon informelle et qui, bien que remontant au XVIIIe siècle, est toujours ignoré de beaucoup, et souvent des prêtres eux-mêmes.
Pablo Lobato est né à Bom Despacho, au Brésil en 1976, et il vit et travaille actuellement à Belo Horizonte, au Brésil. Il est le fondateur de Teia, Audiovisual Research
Center, situé à Belo Horizonte. Il a réalisé le long métrage Accident, récompensé comme meilleur documentaire Hispano-Americain à Guadalajara, Mexico, en 2007. En 2009 Lobato a reçu une
bourse de la Fondation John Simon Guggenheim, à New York. Il a été sélectionné récemment par le programme brésilien « Rumos Artes Visuais » 2011/2013. Son travail a été présenté
aussi bien dans des festivals d’image comme Sundance, Locarno, Rotterdam, que dans des institutions artistiques telles que MAM (São Paulo’s Modern Art Museum), MoMA (New York), The Tamayo Museum
of Contemporary Art (Mexico City), Akademie der Kunst (Berlin), and the New Museum (New York).
Title: FEAR, DEFENCE, DISAPPEARANCE - Architectures of protection (PEUR, DÉFENCE,
DÉSAPARITION - Architectures de protection
Year of production: 2011 - Shooting format: S16mm - Country of production: U.K
- Director / Artist: Isabel Rocamora - Commander: Nick Maison - Soldier 1: Robert
Gajewski - Soldier 2: Krzysztof Szczenpanski - Soldier 3: James Hobson - Text and
voice-over: Isabel Rocamora - Cinematography: Nic Knowland, Alessandra Scherillo - Film editors: Nicolas Chaudeurge,
Isabel Rocamora - Sound design: Paul Cowgill, Chu-li Shewring - Sound recordists: Sean Millar, Mick Duffield
- Colourist: Jet Omoshebi - Combat instructor and advisor: Nick Maison, Total Krav Maga U.K - Shot on Fuji in Néville sur Mer and Cherbourg, Normandy - Produced by: Stella Nwimo and Isabel Rocamora - Production companies: Stealth Films, Infinito Productions - Supported by: Arts Council England, South East Dance (Jerwood Foundation,
Esmée Fairbairn Foundation), Amister Collection. - Represented by: Galeria SENDA -
Supported by: Arts Council England, South East Dance (Jerwood Foundation, Esmée Fairbairn Foundation), Amister Collection. - Represented by: Galeria SENDA.
Peur, Défense, Disparition questionne des notions construites sur la nécessité de conflit en regardant les structures de défense mentales et physiques bâties autour d'elle. L'œuvre invite à la réflexion au travers d'une comparaison entre les solides blockhaus trouvés sur les plages de Normandie - vestiges désaffectés de la Seconde Guerre mondiale - et les corps jeunes et farouches des soldats aujourd'hui à l'entraînement. Ainsi ce diptyque examine le corps du soldat comme rempart, s'intéressant à la façon dont les formes prises par les structures militaires reflètent, à un niveau existentiel, notre peur de la mort.
Isabel Rocamora (Barcelone, 1968) est une artiste vidéo de nationalité britannique qui étudie le langage performatif du geste humain et sa relation à l’identité individuelle et culturelle.
Gagnante de plusieurs prix internationaux, comme le IMZ Award – la Hague et DCW Media Honors – Los Angeles, on trouve le travail d’image en mouvement d’Isabel Rocamora dans des filmothèques et musées au niveau international. Récemment, ses films ont notamment été exposés au Centre for Contemporary Art Palazzo Strozzi, à Florence ; Sala Parpalló Museum, à Valence ; Sørlandet Museum of Art, en Norvège; et le National Museum of Photography, à Copenhague. Son œuvre a également participé à de grandes rétrospectives d’art vidéo comme Video(s)torias au Artium Museum of Modern Art, Vitoria et Remote Viewing : Best of Loop, exposée à The Pacific Centre, L.A. et Arts Santa Monica, Barcelone. Ses derniers projets seront bientôt exposés au Herzliya Museum of Contemporary Art, en Israel ; à Vidéoformes, Clermont-Ferrand, en France et à l’Austrian Cultural Forum, NYC.
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