Musée d’Art Roger-Quilliot
Place Louis Deteix
63100 Clermont-Ferrand
Du mardi au vendredi de 10h à 18h, samedi & dimanche de 10h à 12h et de 13h à 18h
Voir le plan
En partenariat avec le Musée d’art Roger-Quilliot.
Six installations vidéo : Somewhere in between (2004/2006), A Magnetic Space (2008), Delectatio morose (1988/2006), L’Homme noir (1998/2006), The Warriors of Beauty (2002/2006), Le Démon du passage (1995/2006).
Les œuvres présentées opposent deux paradigmes : la ville et la nature ; plus précisément : l’architecture, d’un côté ; le végétal et l’eau, de l’autre. Et ce sont ces deux paradigmes qui, dans
les œuvres Somewhere in between et A Magnetic Space, commandent les différentes postures, attitudes ou gestuelles des personnages. Au contact de la ville ou de
la nature, les “acteurs” libèrent des forces qui déstructurent, désorganisent le corps unitaire socialisé, au profit de nouvelles formes humaines et de nouveaux modes d’être.
Avec l’homme noir, dans l’installation éponyme, le monde devient fable, quelque chose qui se raconte, qui n’existe que dans le récit ; autrement dit, une interprétation. L’installation
L’Homme noir est composée de quatre éléments : Le Bureau de l’homme noir, Rubato, Who is Michelangelo Pistoletto? et 14 photographies. Plusieurs médiums sont utilisés pour
raconter différentes versions de la fable.
La transversalité est la dimension principale des œuvres exposées. Les diverses réalités de l’art : chorégraphie, performance, cinéma, musique, photographie, sont ici impliquées, mais aussi
l’architecture, l’économie, la philosophie. Des territoires se chevauchent, se croisent ou s’interpénètrent dans l’espace propre du cinéma.
Comme une mise en abyme, l’œuvre Delectatio morosa (hommage à Pierre Klossowski), dont les concepts et les problématiques inspirent les productions cinématographique et plastique
de Pierre Coulibeuf, depuis l’origine.
Pierre Coulibeuf est né à Elbeuf (France) et vit à Paris. Il est cinéaste et plasticien.
A partir de 1987, il réalise des fictions expérimentales qui investissent savamment le champ de l’art, et dans lesquelles les changements d’identité, le dédoublement, la métamorphose affectent
les univers et les artistes qui inspirent ses œuvres (Pierre Klossowski, Michelangelo Pistoletto, Marina Abramovic, Jan Fabre, Meg Stuart). Ses nombreux films, tournés en 16 puis en 35mm, Balkan
Baroque (1999), Les Guerriers de la beauté (2002), Somewhere in between (2004), Pavillon noir (2006), sont sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux de cinéma. Pierre Coulibeuf
présente également ses œuvres sous forme d’installations (vidéo-photo) dans le réseau international de l’art contemporain. Ses œuvres font partie d’importantes collections en France et à
l’étranger.
Expositions personnelles (sélection) : 2006 : Deichtorhallen-Haus der Photographie, Hambourg (Allemagne). 2007 : La Rada-Centre d’art contemporain, Locarno (Suisse). 2008 : Musée des
Beaux-Arts, Brest (France) ; Stary Browar Art Center/Kulczyk Foundation, Poznan (Pologne). 2009 : La Casa Encendida, Madrid (Espagne) ; Fundaçào Iberê Camargo, Porto Alegre (Brésil) ; Musée d’Art
Moderne, Saint-Etienne (France). 2010 : Museu Colecçào Berardo, Lisbonne (Portugal) ; Musée des Beaux-Arts, Ekaterinbourg (Russie). 2011 : Musée d’Art Contemporain, Perm (Russie) ; Oi
Futuro, Belo Horizonte (Brésil). 2012 : Musée d’Art Contemporain/MOCA, Chengdu, (Chine).
Ce site a été conçu avec Jimdo. Inscrivez-vous gratuitement sur https://fr.jimdo.com